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C’est loin des polémiques que le numéro envisage la littérature comme objet d’enseignement. Il s’agit dès lors d’interroger les enjeux et les modalités de la construction du sens (J. L. Dufays analyse les fondements théoriques et les enjeux didactiques en matière de réception effective des textes, F. Quet interroge le retour en force du sens et des valeurs notamment en primaire). Quelle relation se construit entre l’élève et le livre et comment se construit-elle ? (A. Dias analyse une séance de débat interprétatif en primaire, C. Larat présente une expérience de bibliothèque de classe en lycée professionnel, P. Heems montre comment se construit le rapport de ses élèves aux albums, C. Hourdequin, orthophoniste, explique le rôle de médiation de ceux-ci dans son travail) Quels dispositifs d’apprentissage mettre en place pour une pédagogie de la réception littéraire qui tienne compte de l’étrangeté de cet objet pour les élèves ? (S. Suffys propose réflexion et démarches pour le collège ; M.M. Cauterman, F. Darras, M.P. Vanseveren  présentent des dispositifs pour travailler sur les Fables de La Fontaine en 6ème, C. Charlet travaille lui sur L’Odyssée) En quoi l’intertextualité peut-elle favoriser cette réception ? (C. Donadille propose une étude en ce sens de L’Enfant Océan de J. C. Mourvelat, J. L. Tilleuil analyse les apports de la paralittérature, A. Dewez, C. Mercier et A. Petit présentent un travail autour d’une exposition sur l’histoire littéraire réalisée avec des élèves du secondaire). Quelle place pour l’écriture d’invention dans l’approche de l’œuvre littéraire ? (les lycéens de C. Mercier ont ainsi travaillé sur un roman contemporain, F. Le Goff analyse une activité d’écriture à partir d’un brouillon de poème de Supervielle en lycée). 

Sommaire

De quelques expériences en littérature au collège
S. Suffys  7

Coûts et contrecoups d’une institutionnalisation
F. Quet  33

Le canapé et l’étagère
P. Heems  45

La Fontaine en sixième
M.-M. Cauterman, F. Darras, M.-P. Vanseveren  53

Le pluriel des réceptions effectives
J.-L. Dufays  71

La médiation par le livre en orthophonie
C. Hourdequin  91

Variations autour du Bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon
C. Mercier  109

Entrer en Lecture de L’Odyssée en sixième
C. Charlet  125

Écrit palimpseste et brouillon de lecture
F. Le Goff  135

Du débat interprétatif à l’école ?
A. Dias-Chiaruttini  151

Corneille avait raison ! On peut choisir sans exclure…
J.-L. Tilleuil  167

Candide ? Un vrai télétubbie !
C. Larat  183

Résistance de l’œuvre et intertextualité
C. Donadille  195

L’Oiseau livre : une exposition évolutive
A. Dewez, A. Petit, C. Mercier  205

Des nouvelles du livre pour la jeunesse
É. Vlieghe  217
 


Editorial

Autrefois était l’objet littéraire. Posés scolairement comme une évidence, les textes étaient littéraires parce qu’ils étaient travaillés, étudiés, scolarisés comme tels. La littérature, c’est ce qui s’enseigne, disait Roland Barthes[1].
Ces temps sont lointains : à côté du texte littéraire ont émergé, dans les années 1980, à l’école et au collège, de nouvelles catégories aux contours flous, les textes non-littéraires, les écrits dits fonctionnels comme la recette ou le programme TV. Ces nouveaux objets à enseigner trouvaient leur légitimité dans l’élitisme supposé de l’objet littéraire : la littérature était perçue comme machine à sélectionner les élèves, forcément inégaux sur la ligne de départ face à une culture littéraire dont ils étaient ou non les héritiers. En conséquence, ces textes non marqués du sceau du littéraire, précisément parce que jugés comme non marqués, devenaient en eux-mêmes de bons objets à enseigner : ils étaient censés mettre les élèves à égalité face à leur étude. La revue Recherches participa à ce combat. Et si l’école élémentaire et le collège pouvaient se satisfaire de cette dichotomie, la question de l’enseignement de la littérature restait entière pour le lycée.
Dans le même temps, est apparu encore un nouvel objet : la littérature de jeunesse. Il suffisait qu’il y ait de jeunesse à côté de littérature, pour que cet objet devienne aussi en soi un bon objet à enseigner, mettant lui aussi les élèves à égalité.
De telles options négligeaient ce qu’on savait bien par ailleurs : [...]

[1].       Roland BARTHES (1971b/2002) « Réflexions sur un manuel », dans S. Doubrovsky, T. Todorov éd. (1971), p. 170‑177, repris dans Essais critiques IV, Le Bruissement de la langue (1984) et dans Œuvres complètes, tome 3 (2002), Paris, Seuil,p. 945‑951.


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Articles en ligne

Entrer en lecture de l'Odyssée en sixième

TéléchargerC. Charlet

Le canapé et l'étagère

TéléchargerP. Heems

> paroles d’élèves, par Eveline Charmeux, 21 janvier 2008
Je voudrais juste dire combien j’apprécie les textes de Patrice.
Malgré mon grand âge, je continue à préparer des étudiants au CRPE et j’utilise fréquemment l’admirable texte qu’il écrivit naguère (en 1994, dans le n°22 de la revue) sur la prise de parole en classe. J’aime tellement ce texte que j’ai tenu à le faire connaître davantage et je l’ai placé sur mon blog :
http://www.charmeux.fr/blog/index.php
J’espère que cela ne lui déplaît pas... Bravo encore ! Bien cordialement à Patrice.
Eveline Charmeux



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